Mélanger le terreau avec de la terre : est-ce une bonne idée ?

Le terreau existe sous différentes formes, correspondant aux utilisations que vous pouvez en avoir. Que ce soit pour les semis, les cactées, les agrumes, les plantes fleuries ou grasses… Un large choix est proposé dans le commerce. Il n’est pas vraiment recommandé de les utiliser à l’état pur. Les mélanger avec de la terre est préférable, voilà pourquoi  !

Terre Et Terreau
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Comment est fabriqué le terreau ?

Le terreau est obtenu en mélangeant plusieurs matériaux qui sont tamisés pour obtenir une terre plus ou moins fine selon les types de terreaux. Il sert de support aux cultures.

Quels sont les matériaux contenus par les terreaux ?

  • Les tourbes : ce sont les matériaux les plus utilisés. On parle alors de végétaux décomposés, tels que les sphaignes.
  • La fibre de coco : elle est issue de l’enveloppe fibreuse de la noix de coco.
  • La pouzzalone : c’est une roche volcanique qui présente différents atouts pour la culture.
  • Le compost végétal : il est utilisé pour les terreaux, employés en agriculture biologique.
  • La terre de bruyère : elle provient du sous-sol des forêts. C’est une terre acide.
  • L’écorce de pin maritime : elle est broyée, puis compostée pour être utilisée.
  • La perlite : c’est une roche volcanique.

En fonction de la qualité de terreau que vous désirez, un ou plusieurs matériaux peuvent être mélangés avant d’être tamisés pour s’adapter aux différents besoins.

Que contient du bon terreau ?

Le terreau peut présenter une composition différente selon les utilisations et les besoins des végétaux.

Vous trouvez la composition du terreau sur chaque sac et les qualités du substrat qu’il contient. Il existe en effet différents qualités et types de terreaux, soyez donc vigilant.

Le pH : le pH permet de mesurer l’acidité de la composition, il est généralement de 5.8 à 7. Certaines plantes apprécient un peu d’acidité, on dit d’ailleurs qu’elles sont acidophiles. Les roses trémières, par exemple, aiment les pH élevés, tandis que les bruyères préfèrent les pH peu élevés.

La capacité de rétention d’eau : le substrat doit être capable de retenir l’eau pour que les végétaux puissent en puiser au fur et à mesure, pour satisfaire leur besoin. Cette capacité est mesurée en pourcentage et le taux doit de préférence être au minimum de 50 %.

La teneur en matière organique : comme pour la faculté de rétention de l’eau, elle est exprimée en pourcentage. Il faut garder à l’esprit que plus la teneur en matière organique est forte, plus la qualité est importante. Le taux doit être de 50 % au moins dans tous les cas.

L’engrais : certains terreaux peuvent être enrichis en engrais, c’est souvent le cas dans les terreaux que vous trouvez dans le commerce. Vous le voyez grâce à la répartition en NPK qui est inscrite sur l’emballage. Elle est alors, comme le veut la convention, exprimée entre parenthèses.

N : l’azote

L’azote favorise le développement de la plante au niveau des feuilles, elle permet de donner un coup de pouce au développement du feuillage et elle joue un rôle positif sur sa croissance. Comme la plante ne doit pas en manquer, durant sa période de croissance, durant le printemps, il est utile de regarder le taux contenu par le terreau avant de l’acheter. Dans le cas contraire, les tiges sont affaiblies et molles et les pousses restent chétives.

P : le phosphate

Il est nécessaire que vos plantes restent en bonne santé et le phosphate leur est indispensable. Il renforce de manière significative les racines de vos plantes.

K : le potassium

Le potassium est un composant indispensable pour que les annuelles, les vivaces et les arbustes puissent avoir une bonne floraison. Celle-ci est alors plus belle et plus généreuse. Il a également une action sur la fructification qui est plus abondante, notamment pour les pommes de terre, les fraises, les tomates, etc. Le potassium agit aussi sur la taille des fleurs et des fruits, ainsi que sur leurs couleurs.

Mélanger terre et terreau : est-ce vraiment une bonne idée ?

Généralement, il est préférable de mélanger la terre de jardin avec du terreau. Cela s’explique facilement, la terre de jardin a en effet tendance à s’assécher très rapidement, en la mélangeant avec du terreau, vous évitez ce phénomène. C’est d’autant plus intéressant quand vous plantez des plantes en jardinières ou en pots, elles conservent ainsi l’eau plus longtemps et puisent dans leur réserve si besoin.

Concernant la culture en pots, la quantité de terre à ajouter au terreau est étroitement liée à la qualité de celle-ci. Elle sera mélangée par tiers ou par moitié. Vous n’hésitez pas non plus à mélanger du terreau à la terre, quand vous cultivez en pleine terre. Vos plantes se développent mieux parce que les racines s’épanouissent dans un sol plus souple ce qui favorise leur croissance, car elles cheminent alors plus facilement. Une terre compacte aura tendance à freiner leur développement.

L’utilisation du terreau

Vous n’utilisez pas systématiquement du terreau. Ceci s’explique par deux raisons : il est assez onéreux et il n’est pas toujours très écolo. En règle générale, le terreau est ajouté à la terre de jardin à raison de 30 ou 50 %. Il est recommandé dans le cas des cultures extérieures et intérieures, suivant les plantes.

Pour les fruitiers, les agrumes et les légumes en jardinière : il est plutôt conseillé d’utiliser un terreau pour potager ou agrumes qui est autorisé en agriculture biologique.

Pour les plantes d’intérieur : vous pouvez ajouter 20 % de terre de jardin dans le terreau ou l’utiliser pur.

Pour les orchidées : cette plante ne tolère que le terreau spécial orchidée ou l’écorce de pin en gros morceaux.

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