Comment installer un escalier pour ses combles ?

Vous avez décidé de créer une chambre et une salle de bain ou une salle de jeux dans vos combles ? Il faut alors installer un escalier pour en faciliter l’accès. L’aménagement de cet escalier est une grosse partie des travaux nécessaires quand il s’agit de rendre vos combles habitables. Il demande une certaine réflexion. Voici quelques conseils pour vous aider !

Escalier escamotable monte aux combles
© istock

Quels sont les paramètres que vous devez prendre en compte ?

Choisir l’emplacement de l’escalier

Il faut réfléchir à son implantation, car c’est un critère stratégique qui a toute son importance. Dans une maison qui possède des combles déjà en partie aménagés avec un escalier que vous devez rénover ou remplacer, le problème ne se pose pas. En revanche, si vos combles ne bénéficient pas d’escalier et que l’accès se fait seulement au moyen d’une trappe et d’une échelle de meunier, il faut envisager la création d’un véritable escalier.

Le choix de l’emplacement est alors très important. Il faut savoir dans quelle pièce vous allez l’implanter, il faut également que la zone se prête à cette implantation et que la structure le permette. Il est parfois nécessaire de renforcer cette dernière pour une installation durable et sécurisée. Ensuite, vous tenez compte des travaux indispensables.

Le choix des dimensions de l’escalier

Dans un souci d’optimisation de la superficie, il faut se préoccuper de la place que va occuper votre futur escalier. Il faut aussi bien envisager les dimensions de l’escalier pour les combles que pour l’étage en dessous. En effet, mis à part les escaliers escamotables avec trappe, il occupe une certaine place.

Il faut en tenir compte et le mieux parfois est de faire appel à un professionnel qui réalise des calculs précis, vous aidant à envisager les travaux nécessaires pour son installation. C’est valable en particulier si vous devez décaler une porte, une cloison ou modifier l’agencement de la pièce. L’encombrement au sol de l’escalier dépend de plusieurs données et notamment de la hauteur sous plafond de l’échappée. L’objectif étant d’assurer un maximum de confort aux utilisateurs.

Création ou modification de la trémie

La trémie est simplement un vide réservé dans le plancher pour laisser place au passage de l’escalier. Elle suppose donc d’amputer la superficie des combles et il est nécessaire d’en tenir compte pour votre aménagement. La trémie possède des dimensions qui sont étroitement liées au type d’escalier choisi : droit, escamotable, quart tournant…

Si la trémie est déjà existante, selon le choix de l’escalier, il faudra peut-être la modifier. Dans le cas contraire, c’est une création qui est indispensable. Ce type de travaux entraine une intervention sur la structure même du plancher afin de créer un chevêtre, c’est-à-dire un cadre en bois porteur pour les planchers bois ou il faut couler un béton armé pour les planchers hourdis. Il faut parfaitement déterminer les travaux nécessaires afin de les intégrer au moment de calculer le budget nécessaire.

Quel type d’escalier pouvez-vous choisir ?

L’escalier doit être parfaitement fonctionnel et être adapté à la décoration de la maison. Il faut également qu’il réponde à vos besoins.

L’escalier droit

escalier droit
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C’est un modèle classique et c’est celui auquel la plupart des personnes pensent en premier. Il facilite l’accès à l’étage et il permet de transporter des charges encombrantes. Il nécessite cependant une trémie importante et un certain recul. Il serait trop raide dans le cas contraire et il pourrait être dangereux pour les enfants et les personnes âgées.

L’escalier aux deux quarts tournant ou au quart tournant

L’escalier aux deux quarts tournant ou au quart tournant
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C’est un escalier moins encombrant que le premier et il reste confortable. Il comprend deux angles à 90 ° et permet d’optimiser l’espace. Il comporte deux angles à 90 degrés et de ce fait il exige moins de recul et permet ainsi d’optimiser l’espace. Côté purement esthétique, vous avez le choix entre escalier avec palier ou escalier avec marches balancées ou rayonnantes. Les marches balancées offrent un bon confort de montée. Les marches rayonnantes sont peut-être moins fonctionnelles pour les petits enfants ou les personnes âgées.

L’escalier hélicoïdal ou en colimaçon

escalier colimaçon
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C’est le moins encombrant de tous et il est très esthétique et affiche un design assez contemporain, bien en harmonie avec les intérieurs modernes. Il présente un gros atout : il est autoportant, ce qui signifie qu’il ne prend pas appui sur un mur. Vous le placez ainsi plus facilement là où vous le souhaitez. Il n’est cependant pas très confortable, car il est étroit. Il ne permet pas de transporter des charges encombrantes.

L’escalier escamotable

escalier escamotable
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C’est une solution à laquelle vous pouvez avoir recours quand vous avez vraiment de grosses contraintes de place. L’escalier escamotable coulissant est généralement conçu pour les greniers. Si l’espace aménagé dans vos combles est utilisé quotidiennement par les occupants de la maison, ce n’est pas une solution très intéressante. Il est en effet peu adapté aux déplacements répétés.

L’escalier à pas japonais

Escalier Japonais
© Leroy Merlin

L’escalier à pas japonais ou à pas décalés se reconnait grâce au décalage d’une demi-marche entre la marche gauche et la marche droite. Il ne demande que peu de recul comparé à l’escalier droit. En revanche, il n’offre pas toujours une sécurité suffisante s’il est utilisé par des personnes âgées ou de très jeunes enfants.

Sachez également qu’il est parfois préférable de partir sur un modèle sur mesure qui sera parfaitement adapté et intégré à la configuration de la maison plutôt que sur un modèle standard pas forcément idéal pour votre maison. Il est certain que le prix est un peu plus élevé, mais il peut vous offrir plus de confort. Il faut demander quelques devis afin de comparer et de choisir l’artisan proposant la meilleure offre et un bon rapport qualité/prix.

Les éventuels travaux de maçonnerie à envisager

Ces derniers dépendent du type d’escalier que vous avez décidé d’installer. Les escaliers autoportants assurent leur propre stabilité grâce à leur forme. Les autres escaliers doivent forcément être en appui sur un mur. Il est alors nécessaire de tenir compte de la charge en plus sur le mur selon le matériau choisi. Si le mur concerné est porteur ou extérieur, nul besoin de consolidation. Si c’est une simple cloison, il faut créer des appuis avant de monter l’escalier. Cela augmente le prix de ces travaux.

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