Le récupérateur d’eau de pluie est une solution écologique et économique qui devient de plus en plus répandue dans les maisons d’aujourd’hui. Si vous utilisez votre récupérateur d’eau de pluie régulièrement, il est simple de la filtrer grâce à des matériaux naturels qui sont une alternative aux filtres vendus dans le commerce !
Comment filtrer l’eau de pluie ?
Pourquoi est-il nécessaire de filtrer l’eau de pluie ?
Quand vous récupérez de l’eau de pluie, celle-ci n’est pas forcément propre et il faut contrôler sa composition grâce aux filtres. Il est nécessaire d’installer un pré-filtre qui va débarrasser l’eau des impuretés les plus importantes et qui est disposé au niveau des gouttières. Si vous installez une grille ou une crapaudine, vous évitez que l’eau soit polluée par les débris.
Comme ce premier filtre n’est pas suffisant pour nettoyer l’eau correctement, il est nécessaire d’en placer un deuxième entre le récupérateur d’eau et la gouttière. Il a pour but d’éliminer les bactéries, les micro-organismes. Parmi les filtres qui sont les plus employés, vous trouvez :
- Le filtre à sédiments : il est plus particulièrement destiné aux grosses particules.
- Le filtre à sable : il nettoie l’eau quand celle-ci est utilisée pour une piscine par exemple.
- Le filtre à cartouches : il est posé avant la pompe et retient les fines particules.
- Le filtre à charbon actif : il retient les mauvaises odeurs, mais également les matières organiques.
Pour être efficaces, ils doivent être changés de manière régulière. Vous avez la possibilité aussi de fabriquer votre propre système de filtrage pour réaliser des économies.
Parmi les différents purificateurs qui sont proposés, les filtres à sable ou à charbon sont facilement réalisables. Il existe aussi un système qui peut remplacer le filtre classique, c’est l‘emboitement de différents pots de fleurs ou autres contenants de différentes tailles. C’est utilisable si l’eau de pluie ne vous sert qu’à arroser votre jardin par exemple. Le charbon et le sable sont beaucoup plus efficaces. Ils débarrassent l’eau de toutes les impuretés.
Fabriquer un filtre : pour quelle utilisation ?
Le fait de fabriquer un filtre est-il un moyen adapté à toutes les cuves ? C’est la question à laquelle nous allons répondre.
Votre récupérateur d’eau de pluie doit correspondre à la consommation que vous souhaitez en faire. La législation recommande et autorise la récupération des eaux de pluie pour un usage extérieur, l’arrosage, le lavage de votre voiture et/ou domestique, pour les WC, le lave-linge ou le sol.
La cuve hors-sol est suffisante dans le cadre de l’utilisation de l’eau pour l’arrosage. En revanche, si vous souhaitez utiliser l’eau dans le cadre de l’usage domestique et durant toute l’année, il est préférable d’opter pour une cuve enterrée. Quel que soit le modèle que vous adoptez, sachez que la pose de filtre est indispensable. Le filtre répond alors à des problématiques différentes.
En revanche, si techniquement poser un filtre fabriqué sur une cuve enterrée n’est pas impossible, il est préférable d’être un peu bricoleur. Il est en effet plus simple de créer un système de filtration à base de charbon ou de sable pour un récupérateur hors-sol.
Fabriquer un filtre à sable : comment le réaliser ?
C’est un filtre facile à réaliser et qui est efficace et économique dans le cadre de la filtration de l’eau de pluie. Si vous souhaitez fabriquer vous-même votre filtre, c’est celui-ci qu’il faut choisir.
Le sable est un produit naturel et écologique qui existe dans différents grammages. La filtration est réalisée selon la finesse de ce dernier. Il retient toutes les particules.
Vous disposez de différents moyens pour réaliser votre filtre à sable, l’objectif restant de superposer les strates.
Dans un contenant, placez :
- Une couche de petits galets ou gravier ;
- Une couche de sable gros grains ;
- Une autre de sable fin ;
- Un tissu ou une membrane microperforée, cela évite le passage des toutes petites impuretés.
Vous posez ensuite ce filtre sur le récupérateur d’eau de pluie.
Cette méthode convient également à une cuve enterrée en utilisant le principe de granulométrie du sable, du plus gros au plus fin. Il faut le changer une fois par mois et le liquide s’écoule lentement.
Fabriquer un filtre à charbon actif : comment faire ?
Le charbon actif est une alternative intéressante au filtre à sable. C’est un matériau permettant d’enlever les odeurs et de nettoyer toutes les impuretés. Le charbon est utile si vous utilisez l’eau de pluie dans les toilettes, lave-linge, etc. C’est un système de filtration utilisé depuis très longtemps. Plus le charbon est fin, mieux il retient les différentes impuretés. Il constitue également une barrière efficace contre les pesticides et le chlore.
Vous procédez un peu comme dans le cadre du filtre à sable pour le fabriquer.
Prenez un contenant et disposez :
- Une membrane.
- Du charbon actif environ jusqu’à la moitié, le charbon de bois broyé peut faire l’affaire et il est moins coûteux.
- Une couche de sable pour maintenir le charbon en place.
Vous pouvez obtenir ainsi une eau limpide, dès le premier passage. Il est également possible de superposer : des galets, du gravier, du sable, des cendres et du charbon actif.
Les filtres dits classiques
- Le filtre à sédiments : ils sont souvent en nylon et plus ou moins fins. Le choix dépend de la pré-filtration et de son efficacité et de la pompe.
- Le filtre à cartouches : c’est le système de filtration parmi les plus fins. Il faut cependant savoir que le débit de l’eau est diminué.
- L’ultrafiltration et la microfiltration : sont réservées aux petites quantités d’eau. Elles sont peu utilisées, mais elles filtrent jusqu’aux plus petites bactéries. L’ultrafiltration est encore plus fine et elle retient même les virus. Ce sont cependant des dispositifs coûteux et les cartouches doivent être changées très souvent.
- L’osmose inverse : ce type d’appareils filtre l’eau avec précision. Ils sont capables de filtrer des eaux contaminées.
- La lampe à UV : elle est utilisée dans le monde médical et elle est très efficace. Elle se compose de deux parties : la chambre de traitement et le coffre électrique qui l’alimente. La lampe est changée une fois par an et coûte environ 90 euros.