Le fumier est un amendement qui permet d’apporter à votre sol des nutriments, afin d’améliorer la qualité et la structure de ce dernier. Il permet ainsi de planter sur un terrain pauvre qui est ainsi enrichi et fertile. Il est nécessaire de connaitre les moments où le mettre et comment procéder. Nos réponses !
Quand mettre du fumier dans son jardin ?
Bien choisir son fumier
Si le fumier est idéal pour enrichir et équilibrer les sols, il est tout de même préférable de faire attention à sa provenance et de privilégier les élevages traditionnels. Le fumier provient en effet des animaux comme les chevaux, les poules, les moutons ou les vaches. Pour le sélectionner, il est nécessaire de bien connaitre les différents types de fumier et de profiter de ses qualités. Le fumier de poule ou de mouton est riche en azote. Le fumier de cheval est l’un des plus équilibrés. Le fumier de caprins et d’ovins permet d’alléger les terres qui sont trop lourdes. Celui des bovins améliore les sols légers. Les fumiers de cheval chauffent plus, mais moins longtemps que celui des animaux à cornes.
Comment vous servir du fumier ?
Le fumier ne doit pas être utilisé quand il est frais, il est indispensable de le laisser composter durant au moins un an avant de pouvoir l’utiliser. Il faut simplement l’entreposer en tas et ensuite le laisser se décomposer tranquillement. Pour rééquilibrer le sol, le plus simple est de choisir le fumier de cheval.
Il faut savoir que les échalotes, les oignons, les carottes et les ails n’aiment pas du tout le fumier, alors que les légumes gourmands et au cycle long l’apprécient beaucoup. C’est le cas par exemple des courges, des melons, des concombres, des courgettes et des choux. Tous les légumes n’aiment pas le fumier, restez donc vigilant dans son utilisation.
À quelle période mettre du fumier ?
Le fumier est principalement employé dans le potager durant l’hiver, entre octobre et mars. Vous faites des apports réguliers qui entretiennent votre terre.
Le fumier pailleux, c’est-à-dire qui contient une litière et des déjections, sera étalé en couche fine, quand il est encore frais. Selon les températures et la quantité de pluie, il va se composter lui-même en nappe, en quelques semaines. Il faut ensuite procéder à un labour superficiel, pour que les restes s’incorporent au sol, sans pour autant retourner la terre. Cette tâche sera accomplie à la fin de l’hiver.
Vous pouvez aussi ajouter du fumier frais sur le compost de manière à activer sa décomposition de manière biologique et naturelle.
Une fois que le fumier est parfaitement composté, attention, il ne doit pas être brûlé, vous l’utilisez au printemps juste avant de réaliser vos plantations et vos semis. Il faut mettre ; sur la couche superficielle du sol, le fumier, ce traitement est recommandé pour les fleurs et les plantes qui le supportent, bien qu’il soit principalement employé pour le potager. Il peut aussi enrichir les trous que vous réalisez pour planter un arbre.
Le fumier permet d’enrichir la terre en apportant de la matière organique en quantité assez importante. Il agit cependant, comme le fait le compost, sur la structure de votre terrain. Il est nécessaire de continuer les apports durant quelques années avant de constater les bénéfices de ce traitement et de profiter des changements réels.
Il est important de savoir que le fumier a une action proche de l’engrais. L’apport en azote est relativement limité, en revanche, les déchets végétaux et la paille qu’il contient libèrent des taux de potassium conséquents, qui s’apparentent à ceux des engrais du commerce.
Comment procéder pour composter le fumier frais ?
Vous avez trouvé du fumier, mais ce dernier est frais, comment faire pour le laisser composter ? Ne le déposez surtout pas en petits tas isolés et irréguliers, sa décomposition serait très longue, difficile et mauvaise. Il perd de son efficacité dans ce cas, car il perd de l’azote.
La meilleure solution reste celle qui est de le mettre en tas durant un an ou 18 mois pour le composter correctement. Vous le placez sur des branchages afin que le jus s’écoule et vous le recouvrez de paille.
Au bout de 18 mois, vous obtenez un fumier de très bonne qualité qui agira pleinement sur votre sol. Vous l’utilisez ensuite en fumure ou en paillage durant toute l‘année. Faites attention de ne pas saturer le sol en matières organiques. C’est une donnée importante pour que le résultat soit bien là. Vous restez vigilant sur les légumes pour lesquels vous l’employez : certains l’apprécient, mais d’autres, pas. Soyez donc prudent !