Dans la salle de bain ou la salle d’eau, l’éclairage obéit à diverses règles. Cet espace réservé à l’hygiène doit être confortable. C’est en effet devenu une véritable pièce de vie où la lumière prend tout son sens. Il faut éviter de commettre certaines erreurs et c’est ce que nous décryptons pour vous aujourd’hui !
Éclairage de la salle de bain : 7 erreurs à éviter
Dans la salle de bain ou la salle d’eau, l’éclairage obéit à diverses règles. Cet espace réservé à l’hygiène doit être confortable. C’est en effet devenu une véritable pièce de vie où la lumière prend tout son sens. Il faut éviter de commettre certaines erreurs et c’est ce que nous décryptons pour vous aujourd’hui !
Ne pas respecter les normes de sécurité
Dans une pièce d’eau, il faut avant tout respecter et connaitre parfaitement les règles de sécurité. La superficie de la pièce joue alors un rôle fondamental dans le choix des luminaires. Le grand lustre imposant, même s’il est élégant, est complètement déconseillé dans une petite salle de bain.
Il existe des normes de sécurité obligatoires dans cette pièce et vous ne pouvez pas faire l’impasse dessus pour obtenir un environnement complètement sécure.
La nouvelle norme NF C 15-100 segmente la salle d’eau en 3 volumes réglementaires. Ce dispositif permet d’éviter tout contact entre les éléments électriques et l’eau :
- Le volume 0 : représente les zones directes où l’eau est présente (douche ou baignoire).
- Le volume 1 : correspond à la zone de projection de l’eau sur une hauteur de 2.25 mètres par rapport au volume 0.
- Le volume 2: il correspond au volume situé à 60 centimètres du volume 1.
Dans chaque volume, il faut savoir quels luminaires on peut installer. Dans le volume 0, vous choisissez un luminaire avec un indice de protection IPX7 alimenté en 12 volts, c’est le cas également dans le volume 1 et 2.
Hors de ces trois volumes, vous disposez d’une liberté totale pour choisir vos luminaires.
Opter pour un éclairage trop jaune
Les ampoules avec une température chaude comprises entre 3 000 et 3 500 Kelvins sont à éviter. L’éclairage est chaleureux, mais il manque d’intensité pour cette pièce. Autour du miroir, il est préférable de miser sur un éclairage de 4 000 kelvins au moins qui sera blanc.
Se limiter à un éclairage fonctionnel
Si vous vous contentez de miser sur un éclairage fonctionnel, votre salle de bain risque d’être trop froide. Il est en effet essentiel, mais il peut être agréablement agrémenté d’un éclairage plus chaud. Il faut alors mettre des ampoules de 2 500 kelvins au maximum.
Trop d’éclairage déco
Il ne faut pas non plus miser que sur l’éclairage déco et la lumière tamisée. Certes, vous gagnez en aspect cosy et reposant, mais il n’est pas fonctionnel. L’éclairage d’ambiance ne se substitue pas à l’éclairage fonctionnel, mais il le complète.
Omettre l’éclairage de la zone miroir
La zone miroir est la plus importante, et elle doit être correctement éclairée pour le rasage ou le maquillage sans zone d’ombre sur le visage. L’idéal est alors de mettre des appliques murales de chaque côté. Orientez les spots plutôt vers le mur pour une lumière qui ne sera pas éblouissante. Un éclairage optimal sera obtenu en disposant de la lumière tout autour du miroir.
Faites attention aux lumières halogènes à proximité du miroir. Elles éclairent doucement, mais elles sont trompeuses du fait de leur lumière jaune. Les LED sont plus proches de la lumière naturelle.
Un éclairage éblouissant
Il est à bannir de la salle de bain pour des raisons de confort notamment. Le matin en prenant votre douche, vous n’avez certainement pas envie de lumière agressive. Les luminaires en verre dépoli évitent cette sensation d’éblouissement.
Ne pas prendre le temps de choisir ses ampoules
La salle de bain sera parfaite si elle est éclairée avec une lumière proche de celle du jour. Il faut choisir un excellent IRC à 90 et plus. Il faut savoir que la salle de bain doit être deux fois plus éclairée que le salon. 500 lux est la puissance requise. Les ampoules LED ou fluocompactes sont vivement recommandées.