Hivernage passif ou actif, lequel choisir pour votre piscine ?

Dès l’arrivée de l’hiver, il est indispensable de procéder à l’hivernage de votre piscine afin qu’elle soit en parfait état pour le retour des beaux jours. Il existe alors deux méthodes : l’hivernage actif ou l’hivernage passif. Dans les deux cas, l’objectif est de protéger la piscine et les équipements du gel de l’hiver. Voici quelques conseils pour vous aider dans le choix de la méthode !

piscine extérieur gelée en hiver
© istock

Pourquoi préparer sa piscine pour l’hiver ?

L‘hiver est une période que redoute votre piscine : le vent balaye les saletés dans votre bassin, le gel fait de gros dégâts sur les installations et la pluie fait monter le niveau d’eau… Autant d’inconvénients qu’il faut éviter à tout prix.

L’hivernage est une opération essentielle pour la piscine. Voici les buts d’un bon hivernage :

  • Faciliter la remise en service de la piscine dès le printemps, vous ne retrouvez pas une piscine à l’eau croupie, verte et très difficile à récupérer.
  • Protéger le matériel durant cette période de grand froid, en évitant la déformation de cette dernière, la fissure des parois, l’endommagement de la pompe et les canalisations qui risquent d’éclater, entre autres.

L’hivernage passif de la piscine : en quoi ça consiste ?

L’hivernage passif consiste en fait en l’arrêt de son fonctionnement, le bassin est mis en sommeil durant cette saison. Il faut alors abaisser le niveau de l’eau et vidanger correctement le circuit de filtration. Cela évite à l’eau stagnante de geler et vous n'avez pas d’endommagement du dispositif. Le bassin sera alors couvert durant toute la saison hivernale, le but étant que l’eau ne monte pas au-dessus des skimmers dans le cas où il pleut.

Il est préférable de passer à l’hivernage passif quand la température de l’eau est égale ou inférieure à 12 °C. Au-dessus de cette température, les micro-organismes continuent à se développer entrainant des risques d’eau trouble, des algues, etc.

C’est une solution qui s’impose à vous quand les températures hivernales ont tendance à passer fréquemment en dessous de 0°C et si vous n’êtes pas équipé d’un système de filtration conçu pour résister au gel.

Le mode hivernage passif est très utilisé pour les résidences secondaires, car vous êtes plus tranquille ainsi. Vous n’avez pas à vous occuper de votre piscine durant toute la saison.

C’est un peu long et ennuyeux à mettre en œuvre, et durant quelques mois, la piscine est moins esthétique. Lors de la remise en service vous devez procéder à un nettoyage complet et vous utilisez alors plus de produits.

L’hivernage actif de la piscine : qu’est-ce que c’est ?

En cas d’hivernage actif, vous laissez tourner la filtration au ralenti durant la période hivernale. Le fonctionnement est ralenti, mais il n’est pas stoppé.

La filtration fonctionne deux ou trois heures par jour pour que l’eau soit toujours en mouvement dans la tuyauterie ou la pompe. Le but est d’éviter le gel et de filtrer les déchets. Couvrir la piscine n’est pas forcément obligatoire, mais conseillé.

Vous commencez l’hivernage passif dès que la température de l’eau est en dessous de 12 °C.

Il est envisageable si vous vivez dans une région au climat doux sans gelées ou alors seulement sur de courtes durées.

Il est recommandé également si vous possédez une piscine équipée d’un chauffage électrique avec pompe à chaleur par exemple, à combustible comme une chaudière au fioul, au bois, au charbon ou au gaz. C’est une solution adaptée aux piscines équipées d’un coffret hors gel.

Vous avez un avantage supplémentaire, vous profitez de votre piscine et de son esthétique quand celle-ci n’est pas couverte bien entendu.

C’est également la méthode la plus simple à mettre en œuvre. La qualité de l’eau est conservée de manière intégrale et la pompe est protégée de tout grippage qui serait dû à un arrêt prolongé.

La remise en service est plus simple et rapide. Elle est également moins coûteuse, mais cela ne tient pas compte des produits utilisés durant l’hiver et des coûts de l’énergie. Il faut donc rester plus mitigé sur ce point précis.

Elle demande un minimum de surveillance durant l’hiver et plus encore quand il gèle : contrôle du pH, ajout de produits anticalcaires et d’hivernage, vérification du système de filtration et du niveau d’eau.

Installer un coffret hors gel qui démarre la pompe quand les températures sont basses est recommandé. Il faut nettoyer la piscine ensuite régulièrement.

Les principales différences entre hivernage passif et hivernage actif

La mise en place de l’hivernage

Elle est facile et rapide dans l’hivernage actif et lente et compliquée pour l’hivernage passif.

La remise en fonctionnement de la piscine

Elle est facile et rapide en cas d’hivernage actif et plus compliquée et plus longue dans le cadre de l’hivernage passif.

L’équipement nécessaire

En cas d’hivernage actif, le coffret hors gel est nécessaire pour ne pas prendre de risque. Pour un hivernage passif, vous avez besoin de produits, de flotteurs, de gizmos et de bouchons.

L’analyse de l’eau

Elle est nécessaire quand vous optez pour un hivernage actif, mais vous n’en faites pas si vous avez opté pour l’hivernage passif.

Protection de votre piscine et de ses équipements

L’hivernage passif permet d’assurer une bonne protection quand la région est soumise au gel souvent durant l’hiver. La filtration continue serait alors coûteuse et insuffisante. C’est aussi le cas quand vous n’êtes pas présent pour surveiller la piscine, dans le cadre de votre résidence secondaire par exemple. Mettre la piscine à l’arrêt est plus rassurant.

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